-
Mea culpa ... course vaine
Mes élan et mots filous ont terminé leur course folleOutrepassant toutes les règles de bonne conduiteJe n’ai su ni calmer leurs ardeurs ni freiner leur fuiteLes voilà envahisseurs de ton cœur qui au loin grisolle J’ai grande honte d’avoir mis pied au plancherA trop sonder mon âme j’ai provoqué un dérapageEt n’ai pas su négocier mon dernier virage...Si naïve de croire ses chemins droits et bien éclairés Sur mon pare-brise une efflorescence m’a aveuglée :Une pellicule de cendre en vagues et mouvanteM’empêcha de ne plus y voir clair…je fus extravaganteJe n’ai pu maîtriser la fulgurance de mes pensées Etêtée à trop m’arracher les cheveux par touffesDéroutée par tes réjouissances en confessionSoudain j’ai perdu tout mon bon sens de l’orientationJ’ai calé au dernier moment…là, encore, elles m’étouffent Alors, j’ai fini dans les décors désarticulée de toute partDepuis, je me consume corps et âme à grand feuAbandonnée sur une voie de garage, désert peu envieuxTout délit se paie …aussi je fais appel à ton dernier égard Une dernière connivence comme une ultime prière…Un pardon ne serait-ce qu’à lier pour délier ce nœudCe nœud sans nom mais qui ne m’est point joyeuxJe te veux plénipotentiaire de mon Etat...épistolière Je ne cherche pas à être par toi pouponnéeSeulement faire un constat d’assurance à l’amiableDe m’avoir semée sur ta route sans carte sur tableEt, sans plus de regard dans ton rétroviseur,… oubliée Ma force intérieure n’étant qu’apparence trompeuseFausse herculéenne si loin de l’ère cul et haineDe cette sorte de force nourrie d’amour sans peineQui me fragilise à en mourir point valeureuse. Me prouve que ma course effrénée contre la montreUne montre arrêtée depuis trop longtempsMes conjugaisons n’ayant plus ni lieu ni tempsQue cette course fut vaine et vaines nos rencontres. MLF le 12/01/2014
-
Commentaires
Florilège entre les lignes - Gamberges
-
En chantier...Essais de poésie - MERCI de COMMENTER !
Suivre le flux RSS des commentaires
Ajouter un commentaire
Créer mon blog