• ESPERANCE (Une gamberge d'actualité...au Nième degré et en chantier 3 octobre 2014 )

     ESPERANCE (Une gamberge d'actualité...au Nième degré et en chantier  3 octobre 2014  )

     

    Une gamberge d'actualité... (au Nième degré et en chantier ) 3 octobre 2014 

    C’est le chaos, sur Terre.  Un homme rempli d’inimité fait face à la Providence et la menace, en pleine lumière. Il n’est que violence et amertume. La Providence tente de le raisonner.

    La Providence : « je prône l’Amour et vous, vous attisez la Haine. Ne voyez-vous pas que vous êtes le Mal personnifié ? Vous n’avez plus de respect ni pour vous-même, ni pour votre Terre mère. Qu’avez-vous fait de l’Amour reçu à votre naissance ? »

    L’homme   :   « tout ce chemin parcouru depuis ma naissance n’est que mensonge…Non cela n’en valait  pas la peine ! Il faut le chaos pour tout recommencer ! J’ai cessé de croire à cet Amour ! »

    La Providence : « Mais qu’avez-vous donc à gagner en détruisant tout ainsi? »

    L’homme : « Je me tue à vous le dire, Fanfaron ! Je me tue à vous le dire que tout ici-bas n’est que mensonge, bêtise et naïveté ! Avouez-le nom de nom ! Nous suivons le mouvement, un mouvement qui n’est que vent…Cet Amour que vous portez pour la Terre-mère est vain vous dis-je ! Satan règne sur elle et est son unique  apophyge*.

     La Providence : « Hum…Vous vous vouez à Satan si je vous comprends bien ?!...sous vos faux airs Mahométans ? ! Mais c’est vous le Fanfaron ! Vous et tous ceux qui vous ressemblent ! »

     La lumière s’éteint … la Providence poursuit sans plus se laisser interrompre :

    « Mes neurones s'allument quand la lumière s'éteint. Je vois plus clair ainsi ! Je devine vos sombres et funestes desseins…»

    L’Homme tente «  Je me tue à vous…

    Mais la Providence ne l'entend plus et, plongée dans les méandres de ses pensées tentaculaires, d’une voix voilée se met à soliloquer ainsi :« Au commencement, Personne ..Il n’y avait personne !  Vinrent les hommes, puis leurs Dieux  qu’ils abandonnèrent peu à peu selon leurs cultures et religions…pour n’adorer plusqu’Un …Le Très Haut au plus haut des cieux ! Même si à l'époque, la superstition demeure un facteur commun, Rites, rituels, croyances furent autant d’épines que de rosée…J’ai mangé …et je mange l’épine et bois la rosée, encore… Le mal et le bien, un éternel duel … »

     L’homme reste coi. La Providence, soudain, plante son regard dans celui de l’homme resté bouche bée. Le voyant enfin réduit au silence, lui vient une idée :

     « Laissez-moi vous conter mon histoire :

     Un soir de désespoir,  j’ai eu la chance de voir l’Espérance en figure de proue de cette merveilleuse Arche de l’Univers qu’est Gaïa. Elle avait le visage de la connaissance, de tous les savoirs à venir et de la bonté naturelle.  Grâce à cette belle rencontre, j’ai retrouvé la confiance en moi et en l’avenir. Heureuse à nouveau,  je poursuivis donc ma tâche de veiller au mieux à la sauvegarde de tout  l’Univers.  Quand je la revis, des siècles plus tard, à l’aube d’un jour et au détour d’une de mes missions les plus périlleuses et désespérées. Je la reconnue avec peine : l’effroi  s’était greffé sur son beau visage jadis serein. Comment ai-je pu la reconnaître ? Eh bien, Elle m’avait également reconnue et, son regard dans le mien, soudain, Elle avait eu l'impression de se regarder dans un miroir (elle me le confia dans un murmure). Il s’était en effet produit quelque chose d’indicible. Et j’en fus toute bouleversée car je vis aussi, en ses yeux, mon propre désarroi.  Ainsi, j’eus la certitude que c’était bien Elle et, surtout, je compris cette fois, qu' en mon for intérieur, l'espoir de la retrouver ne m'avait jamais quitté. Je compris qu’Elle était l’Amour absolu, celui que j’attendais depuis toujours… Dans son regard, je pus lire toutes les tempêtes, tous les tourments traversés au fil du temps. Que de cruelles guerres et ravages en tout genre avons-nous endurés ! Et endurons encore ! Les mêmes… en mêmes lieux, depuis la nuit des temps et sans jamais nous croiser. Je vis aussi que l’Humanité lui avait mené la vie dure tant et tant que sa foi en elle, tout comme la mienne, était fort ébranlée, l’obligeant à se réfugier derrière un masque imperturbable pour mieux protéger son âme, alors que je m’usais à petit feu…Cependant, seule je vis son effroi ! Point l'Humanité ! Vous comprenez ? Et c’est alors que mon Amour pour Elle fut scellé pour toujours. »

     L’homme l’écoute, sans ciller. La Providence reprend :

     « Qu’advint-il de cette seconde rencontre fabuleuse ? Eh bien, ensuite, chacun retournant d'où il vient… »

    La Providence soupire et poursuit d’une voix plus grave :

     « Dans un dernier regard plus apaisé, Elle m’assura de sa confiance en moi. Puis, elle referma les yeux, comme en prière, m’invitant ainsi à poursuivre mes errances, en son Nom, à travers l’Univers. Ce que je fis  forte de son Amour ! Alors, je vous ai pourchassés, sans faiblir, en  espérant vous mettre hors d’état de nuire,,,vous êtres si vils ! Vous ! Son unique ennemi ! Vous qui ne savez que mettre de l’huile sur le feu, réunissez des hordes guerrières, distillez votre poison toujours assoiffés de sang ! Vous  n’épargnez même pas les êtres innocents et purs, les enfants ! Or, vous êtes partout à combattre et mon Amour pour Elle, même si grandissant, face à votre haine, reste impuissant. Cela je l’avoue… »

    L’homme se met à ricaner…La Providence ne lui laisse pas le temps de prendre la parole car il croit reconnaitre, à l’instant,  Satan :

    « Or, il n'y a pas de futur vivant sur un passé mort ! Je vous somme de vous taire à jamais, de rejoindre le Pays d’Hadès, l’Enfer, que sais-je …pour poursuivre avec les vôtres, votre abominable œuvre sans nom, dans ces abysses immondes ! Gaïa est la Déesse des Déesses, Elle est si précieuse pour l’Humanité…Vous ne méritez pas de la posséder : Elle est si belle et regorge de ressources insoupçonnables ! Vous tous êtes si laids et si inconsistants ! C’est elle qui vous vaincra tôt ou tard, avec ou sans moi ! Tout comme moi, jamais elle n’oubliera vos cruels agissements car les souvenirs reviennent comme ces vents qui balaient la terre et les êtres. Jamais elle ne vous oubliera …jamais elle ne vous accordera sa confiance ! Car c’est moi qu’elle a choisi : notre Amour est indéfectible ! »

    L’homme garde le silence, ses yeux se voilent sournoisement. Il semble perdu dans ses pensées mais reste présent. La Providence est vraiment certaine de reconnaître le visage de Satan lui-même. Ce ricanement à peine audible lui fait froid dans le dos. Pourtant, elle ose croire que l’homme, Satan, réalise sans l’admettre que l’Amour peut être bel et bien plus fort que la haine et que  jamais il ne pourra l’anéantir et qu’il est temps pour lui de mettre fin à ses projets destructeurs. Aussi, tout en s’éloignant du Malin, l’avertit :

    "Mon histoire ne vous parle pas ! N'est-ce-pas ? Vous n'êtes doté que d'une si petite et basse intelligence... Vous n’avez aucune bonne raison d’être ici-bas ! Si vous persistez, viendra le jour où il sera trop tard pour vous sauver ... Lors, il ne sera plus temps de vous rappeler que Gaïa, la Déesse des Déesses, vous survivra, Elle !"

    (Quelques corrections du du 13/11/2016 et 13/11/2022)

     Apophyge:terme grec signifiant sortie, issue, du verbe s'enfuir, de fuir (comp. FUIR).

     

     

     

    « Lettre Facebookienne adressée au "jet d''encre" le 18 nov. 2013 à 23:06

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :