• Instants palpables

     

    Larghetto - "Structure classique en trois mouvements, pour ce concerto, mais ce larghetto est un mouvement saisissant de limpidité et d’émotion." Ugunduzi  - Larghetto, 2ème concerto de Piano, Chopin.

     
     
     
     
    Encore une fois ressentir ces beaux instants d’ivresse
    Vivre ces vertiges qui précèdent le naufrage
    Bien avant la première rencontre et ses hardiesses
    Goûter toutes ses folles sensations en tuilage
     
    Encore une fois s’abandonner à l’instinct animal
    Oser poser mon regard sur un visage inconnu
    Réécrire une partition dans un silence musical
    Au rythme de mon cœur battant à bâtons trop rompus
     
    Mais cette fois faire confiance en mon sixième sens
    Au chant si pur de ma petite voix intérieure
    Qui jamais ne me ment et ne me guide à contre sens
    Ne plus m’imaginer qu’à nouveau elle me leurre
     
    Fort de cette incroyable certitude palpable
    Plonger un regard net dans les yeux flous de cet autre
    Ne plus s’y perdre et lire jusqu’à l’insondable
    Quitte à lui faire croire que je m’y noie…m’y vautre
     
    Instant clef qui s’inscrit sur la première portée
    Car la première impression impose l’altération
    A son importance sur la suite nuancée
    Les notes se poseront selon l’harmonisation
     
    Toute belle histoire d’amour, à son commencement,
    Est une vocalise à deux voix sans aucun désaccord
    L’émotion influence la mesure de l’entendement
    Le « vous » aristocrate est ce « la » du premier accord
     
    Ensuite, tout doit s’écrire sans fuite en avant
    Ô ne plus s’aveugler de poudre de perlimpinpin !
    Ne plus basculer dans un crescendo passionnément
    En soliste pour une rhapsodie sans lendemain
     
    Croquer la pomme en duo concerto piano
    Une partition à quatre mains et mélodique
    Avec ses pauses, ses silences et sans trémolos
    Un merveilleux chant d'amour fluide authentique
     
    Nos cœurs s’ouvrent à nos voix…
    S’éclairent à nos sourires
    Et le désir en porte-voix…
    En venir à se le dire…
     
    Et si point de pureté
    Dans le timbre de la voix
    Quitter ce regard sondé
    Sans un regret pour ce choix
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  • Commentaires

    1
    Un brun passé
    Mardi 21 Octobre 2014 à 13:42

    C'est vrai que dans une histoire, les plus beaux moments sont les premiers, les prémices, quand tous les espoirs sont permis.

    Je pense, mais ça ne tient qu'à moi, qu'il faut les vivre sans réfléchir, et garder dans un petit coin de la tête que ce sont sans doute les plus beaux, et que la suite sera comme elle sera : belle, ou sans intérêt, pleine d'avenir ou sans lendemains, ou alors quelques uns...

    Je ne fais que passer sur ton blog, je cherchais à savoir comment tu allais sans t'importuner.

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