• brouillon

    Le temps d’un thé…


    En mon for intérieur, je souris à mes écrits
    Parfois naïfs, si peu subtils, toujours inutiles
    Écrire pour ne rien dire m’apparaît puérile
    Mais profite à mon âme qui par eux survit

    Toutes ces années à divaguer sur le papier
    A le noircir pour éclairer mes folles pensées
    Est-ce vraiment une démarche sensée ?
    Parfois j’ai peur, oui j’ai peur de me leurrer

    Ce que je vis personne ne le lit
    Ce que je ressens personne ne le sait
    Car je m’efforce à des mots discrets
    Au risque de sombrer dans l’ennui

    Peut-être pouvez vous me deviner
    Peut-être pouvez vous mon cœur percer
    Par vos regards plein de curiosité
    Mais votre âme à mon âme juste l’effleurer

    Je peux feindre mes tourments
    Je peux feindre mes plaisirs
    Il suffit de bien les choisir
    Ces mots que seule j’entends

    Cette fois j’écris sans les compter...
    Mes pieds... en pensant à ceux de Mélie
    Juste des rimes pour qu’il soit poésie
    Mon poème n’est qu’errance le temps d’un thé.

    DameYs le 04 juillet 2010


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