• Il faut

    Il faut sourire à la vie !
    Puisqu’ On te le prédit :
    Il paraît que si tu lui souris
    Elle va te sourire aussi !!
     
    Il le faut ! C’est impératif !
    Montrer ton côté positif
    Puisqu’ On est si incisif :
    Le monde maudit l’être négatif !
     
    Il faut taire tes douleurs
    L’étouffer dans ton cœur
    Tu sais ce On prédicateur
    Les ignore par peur ou pudeur…
     
    Il faut ravaler tes colères
    Car mauvaises conseillères
    Elles te rendront trop amère
    Relis donc l’Iliade d’Homère…
     
    Il faut en baver en pleurer
    Bien des défaites essuyer
    Or ne dit-on pas que pour triompher
    Il suffit de s’aimer? là est la clef…
    Il faut sourire à la vie !
    Puisqu’ On te le prédit :
    Il paraît que si tu lui souris
    Elle va te sourire aussi…
    Courage et confiance 
    Un brin d’insouciance
    Allègeront ton existence…
    le 24/04/2014

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  • Photographie de Jean-Baptiste Fort

     

    Mes pensées prennent parfois le chemin de l’exil

    Elles survolent le « terre à terre  » et « l’ordinaire »

    Pour respirer un air plus prometteur et plus subtil

    Elles partent vers des ailleurs pour faire affaire

     

    Elles survolent le « terre à terre  » et « l’ordinaire »

    Échappent à l’entonnoir des idées mises en bouteille

    Elles partent vers des ailleurs pour faire affaire

    Trouver enfin un sortilège qui les émerveille

     

    Échappent à l’entonnoir des idées mises en bouteille

    Quitte à brûler leurs ailes qui repoussent toujours

    Trouver enfin un sortilège qui les émerveille

    Et avec humilité revenir pour le partager avec amour

     

    Quitte à brûler leurs ailes qui repoussent toujours

    Elles osent  s’imprégner  de la santé d’un bel Univers

    Et avec humilité revenir pour le partager avec amour

    Car mes pensées s’accordent alors à mes simples vers

     

    Elles osent  s’imprégner  de la santé d’un bel Univers

    M’évitent ainsi le souci de toujours manquer de buvard

    Car mes pensées s’accordent alors à mes simples vers

    Épousent mes mots :  ma poésie n’est point fruit du hasard.


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  •  

    Auguste Bradley

     

     

     
    Et si à partir de ce jour, je pouvais taire mes « si » pour toujours
    Je pourrais m’engager à vivre tous mes rêves impossibles
    J’oserais me dévoiler et me montrer au grand jour
    Même sous les regards méprisants ou impassibles
    Des éphèbes incapables d’imaginer que viendra leur tour
    De faire ce constat : les dégâts du temps sont bel et bien irréversibles
    Je pourrais leur offrir mes restes de « si »  remplis d’espoirs et d’amour
    Afin de les encourager à avancer en bonté autant que possible…
     
    Avec mes « mais si …» tus,  j’affronterais la vie sans plus aucune crainte :
    Trébucher ne serait plus qu’un jeu de simples défis à relever
    J’avancerais confiante vers demain…le plus imprévisible des labyrinthes
    Je saurais éviter les embûches sur mes chemins embourbés
    Surfer sur les terrains les plus glissants balayant toute contrainte
    Et ne resterais plus à hésiter sur la margelle des puits d’amour à sonder
    A espérer recevoir leur lumière qui manque à ma vie sacro-sainte
    Je plongerais à la source d’un ru, pour, jusqu’à la mer, remonter…
     
    Or l’écho de ces «Mais si j’avais su… j’avais pu… » est tenace et cruel
    Il me renvoie à chaque coup lamentablement reçu et me brise
    Aux tromperies de mes amours qui m’apparaissent comme un rituel
    A leur dureté,  lâcheté, et donc à mes échecs que j’accepte, soumise
     
    Il me faut le taire,  cet écho ! Le reconsidérer comme un câlin virtuel
    Oui ! Le taire, ignorer tous ces « si » inutiles et que je m’en immunise !
    Enfin remercier la Vie et la considérer comme un art conceptuel…
    Qu’elle reste une énigme ! Et qu’«aimer et encore aimer » soit  ma seule devise !

     

     

     

     


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