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Combien y-a-t-il de phrases toutes faites De citations d’extraits cultes de grands auteurs Que chacun à sa façon lit... interprèteAprès les avoir choisis au gré de ses humeurs ? Combien y-a-t-il de ces humeurs en un seul jour ?D’instants à méditer sur tout et n’importe quoi ?Certains ne sont que pétulance remplis d’amourCertains nous sont sans importance nous laissent froids ! En un seul jour tout un mélange hétérocliteOù s’alternent, s’entrechoquent, et se chevauchentCes moments en enfilade qui périclitentQu’il faut vivre pleinement sans la moindre ébauche... Des instants de féérie et des instants moches !Être de connivence avec l’univers…la foiUne foi en soi pour bien le mettre dans sa pocheLes écrire noir sur blanc pour les graver… pourquoi ? Pour faire le tri de ses instants… s’en souvenir…Des meilleurs à revivre si l’on aime y revenirDes pires à mettre sous enveloppe…s’assainirAvoir toujours un coupe-papier pour les rouvrir…
Les rouvrir pour mieux les reconsidérer sans fuir
Prendre ce recul s'accorder ce luxe précieux
De pardonner et se pardonner sans plus souffrir
De faire des erreurs passées un tremplin judicieux !
C’est plus facile à dire, écrire qu’à faire…Et chacun se débrouille avec son propre universA chacun son regard, ses ressentis, ses affair’Scrogneugneu ! Je garde le meilleur pour me plaire !
Si vous souriez à cet écrit
J'aurais offert au moins cet instant !
Un cadeau pour la vie ou l'oubli !
Un Instant de grâce...ou bon vent !
MLF, le 08/12/2013
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Nœud…dénouement (en vers rhopaliques…)
Ce
Beau nœud
Si bien fait
Tant qu’il me plait
De jeter à flot
Mon âme matelot
Sur ses courbes…divaguer
Frôler ces entrelacs liés
Et les faire frémir sous ma plume
Ma plume mouillée d’écumes
Avant qu’une vague à larmes
Survienne et m’en désarme !
Ô nœud soit d’écoute !
Ôte mon doute !
Mon cœur largué
Débridé
D’émoi
Croit
Croit
D’effroi
Dénoué
Veut s’amarrer
Plus de déroute !
De sang qui s’égoutte !
Pour battre sans alarme !
Etre noué par un charme
Sous un doux vent sans amertume
Sans houle ni cornes de brume
Du nœud d’un pêcheur assuré
Des bourrasques cruautés
Et déferlantes eaux
Un nœud point bateau
Dénouement
Fort bien fait
En vœu
Preux
MLF le 08/12/2013
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Elle n’oublie rien ni personneEt a la tête qui bourdonneDe souvenirs qui l’assaillentD’autres en hibernation bâillentDedans ses songes lui font la courEspérant un retour au grand jour Elle n’oublie donc aucun visageNonobstant son dernier naufrageElle n’a nul besoin d’étiquettesDe bloc note ou de pense bêtes !Elle a la mémoire infaillibleJusqu’aux détails indescriptibles Un vrai chapelet galactiqueDans ses rêves analeptiquesDu petzouille de son enfanceA la cruche de l’intendanceFantômes diaphanes nocturnesViennent lui chausser le cothurne Dès les premiers rayons du soleilElle sait leur imposer le sommeil
Fait un clin d’œil à son beau trumeauUn salut pour son reflet si beauRetrouve ses pensées activesEt ses pauses contemplatives Mais ses pauses contemplatives La rendent d’humeur émotiveUn visage un seul l’émerveille :Les yeux clos elle se fait abeilleRedessine frôlant ses contoursPuis butine sa peau de velours Pourtant elle se doit de l’oublierLui aussi appartient au passé !Elle l’a tant aimé qu’elle l 'aime encorCe visage fait vibrer son corpsAnime ses désirs fous enfouisEnfouis à jamais inassouvis… Cette Dame trop MaternelleA hélas trop peu fait la belleLes durs évènements de la vieUne vie qu’elle n’a pas choisieTrop pesante pour ses épaulesCe visage est tout un symbole C’est le visage de l’Amour fouDes Amours indicibles surtoutUn défi relevé pour un tempsD’un beau temps léger d’un contre tempsPourquoi ce fut et lors est-ce ainsi ?L’Amour n’a ni loi ni interdits … MLF le 01/12/2013 votre commentaire
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Florilège entre les lignes - Gamberges
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