• dimanche 30 octobre 2011

    Poème de style rhopalique...

     

    PHOTO de Françoise Riou-Secconi.

     

    TEXTE de Maï KLAKENN (MLF) et Françoise Riou-Secconi, le 29 et 30 octobre 2011... Poème de style rhopalique...

     

    Doux

    Tout doux

    Murmures

    D’aventures

    Nature en émoi

    Dans les squares et sous-bois

    Feuilles d’or rouge pourpre

    Se frôlent… frôlent… s’empourprent

    Bercées par le vent d’automne

    Sous le soleil pâle et aphone

    Puis se lassent et se froissent

    Se détachent, trépassent

    Frissonne dénudé

    L’arbre abandonné

    Sans parure

    Nature

    S’endort …

    Dort.

    D'or

    Ma nuit

    S'enlumine d'orée

    Aux craquements feuillés

    S'effeuillent mes pas cadencés

    M'offrant aux rêves éclatants écarlate

    Ma nudité nuitée de peauésies

    Menues lignes enchantées

    De notes d'ornements

    Mon chant

    Do..ré...

    Do…ré

    Ré mineur

    Mi mi-rêveur

    Fabuleux chant

    Sol si émouvant

    La s’enivrant d’amour

    Si si accordé pour toujours

    Do mine le temps et le vent

    Si s’élance lentement

    La muse frivole

    Solo s’envole

    Fa bulle en eau

    Mi mi-clos

    Rêve

    D’Eve...

    Fille

    De l'air

    Ses elles

    En mots ailés

    Se poudrent d'émaux

    Colorés battement pompom

    Adam au creux de ses émois palpitant

    Sa vie ne tient qu'à ce filet de voix

    Gémissant doucement son chant

    Éprise emprise elle luit

    Sa lumière son..

    Lui sa voie

    Il la voit

    Enfin

    Elle

    A

    La

    Do ré

    Si éthéré

    En mots elle est

    Mythique tunique

    Poudrant ses émois irisés

    Adam honore ses battements odorants

    Aux vagues déferlantes de ses émaux battant

    Sa coupe débordante désaltérant sa soif

    lui gémissant palpitant ses mots

    Épris emprunt de lueurs

    Sa lumière son

    Ile rêvée

    D'eden...

    Ô

    Mio

    Amore

    Eve d’Adam

    Aimée allant

    La Pomme croquée

    S’abreuvant enivrée

    Des mots de son amant grisant

    Et Adam fou d’Eve s’embrasant

    D’un feu d’Enfer corps et âme

    En Eden, unis, se damnent !

    Et le fruit défendu

    Paradis perdu

    Et leurs doux chants

    Survivants

    Du feu

    Dieu !

    Caïn !

    Je

    Songe

    Au-delà…

    Est-ce cela…

    Hymne éternel

    De caïn sans Abel

    Fruits de cet amour fou

    Mythe dont on nous absout

    Hymne à la vie clef de Fa

    Quand sonne las en Eden le glas

    D’Eve ou ‘d’Adam mythe unique

    D’un amour idyllique

    Charnelle tentation !

    Arbre d’illusions

    Serpent vicieux

    Sous quels cieux ?

    D’Eden ?

    Zen…

    Ach

    So seules

    Une litanie

    De songes sonorisant

    Apaisent leurs âmes vaguées

    Orages et zébrures les vrillent en étoiles

    Leurs amours et enfants témoignent par leurs ailes

    De celles qu'ils accrochent à leurs rêves

    Femmes jusqu'au bout des tu dois

    Restées celles qui apaisent

    De leurs bruissements

    L'automne

    En vie

    Sous

    L'orée

    Des bois

    L'arbre de vie

    Veinées cerclées de sèves

    Sèment ces feuilles-pages au vent

    Écoute leurs craquements sous tes pas

    Ce sont leurs soupirs avant que de partir aériennes

    Enfin libres et légères tourbillonnantes

    Bourdonnantes en corps

    De miel et d'été

    Rouge et or

    L'hiver

    Blanc

    Lisse

    L'espace

    D'un chant visuel

    les sons ouatés et tendres

    Est-ce-toi là qui t'endort lovée

    Enrobée de nues blanches et de suaires

    Ou l'illusion d'une vie remplie de cris sourds

    Aux questions qui te scellent seulement

    Enfermée repliée sur toi-même

    Pour renaître des cendres

    Éparpillées à jamais

    Non j'aimais

    J'aime

    La vie

    Même

    Si...

     


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