-
Je vous aime que voulez-vous ! Je vous aime !
Et ce regard doux voyez-vous... ce regard doux
Sous vos cils qui l’ombragent me rend si fou !
Je vous aime en doutez-vous ? Je vous aime !
Vous riez de ces éclats qui m’ensorcellent
N’avez nulle pitié de mes émois en feu
Je m’abandonne tout entier à votre jeu
Unissant ma voix à la vôtre si belle
Or toujours je perds le fil de mes pensées
Ma raison s’égare et je ne vous entends plus
Seuls quelques bribes me parviennent trop confus
Vous me savez empli d’idées insensées
Quand vous me parlez de votre appétit sans fin
Pour les choses de la vie qui vous passionnent
Je ne vois que vos yeux qui brillent et m’étonne
De vous entendre dire « mon appétille… »
Vous me contez vos déceptions et malchances
Je n’entends que déceptence et je vous souris
Tant je me berce de vos mots et me languis
D’être à vos yeux qu’un homme plein d’insouciance
Lors je m’agrippe suspendu à vos lèvres
Feint d’être présent en saisissant votre main
Par ce geste je n’ai qu’un seul et vif dessein
M’assurer ne point rêver n’être que fièvre !
Et je m’enivre peu à peu buvant vos mots
Dans ma bulle je survis à demi mots vains
Les avalant à demi n’y comprenant rien
Je suis bien heureux d’être à cet instant qu’un sot !
Car alors que tout à coup vous m’interpellez
Je perds pied balbutie reprenant vos demi-mots
Conscient de les énumérer comme un idiot
Tout à mon affolement de vous offenser
Mais vous riez ! Riez si fort à m’étourdir !
Que je me plais à vous avouer mon forfait
Espérant que vous me pardonniez tout à fait
De vous obliger à me reprendre sans pâlir
A nombrette conciladan vous me répondez
Que nombre de conciliabules s'y prêtent
A abaname Parratonne moel je m’arrête
Par Cormédule abnegabule vous poursuivez !!
Quel fol bonheur de vous voir ainsi m’éveiller
Balayant mon désarroi par votre bonté
Me rassurant de ne point vouloir m’humilier
Mais au contraire d’admettre que vous m’aimez !
le 16/07/2011JEU DE MOTS...TION (mots imposés :
déceptence - appétille - lebretril - nombrette - conciliadan - Panatonne - abaname - abnégabule - cormédule- amulat - moel - movain
votre commentaire -
7 commentaires -
Entre les grands boulevards
Les grandes avenues
La rue
Surgissant de nulle part
En un va et vient constant
Les passants
Là sur un banc à l’écart
Un contraste d’image
Un sage
votre commentaire -
J'aimerais te tendre la mainT'assurer de beaux lendemainsMais cela ne serait pas bienPuisque je ne suis sûr de rien. J'aimerais être ton amiCelui qui empêche l'ennuiMême cela je ne le puisPuisque je ne sais qui je suis. C'est vrai... je viens de nulle part...Comme je surviens, je repars...Je suis un sacré lascar...Ainsi l'on me nomme Hasard. MLF le 24 juin 2010
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires