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Par Lyssa, qu’ai-je fait de mon sourire ?
Vois ! je m’affole à le chercher en vain
J’en perds la raison à me maudire
Et emplis de mes larmes son écrin !
Oh par tous les Dieux de l’Olympe, dites-moi
Ne serait-ce Héra, qui encore sévit ?
Sa jalousie l’aveugle tant parfois.
Et par Iris, ne l’aura-t-elle ravi ?
Je m’en vais remuer ciel et terre
Par tes arcs-en-ciel, Iris, je te suivrai !
Aux côtés d’Hermès et jusqu’aux Enfers,
Et par tous les vents, vers toi, m’envolerai !
De mon sourire que feras-tu, Hera ?
Ta jalousie ne peut que le ternir
De ma beauté, il est le seul éclat !
Sans mes amours, il ne peut qu’agonir
Je braverai tous les tourments, Héra !
Dussé-je rejaillir Troie de ses cendres !
Mon courroux à ma folie se joindra
Car moi, Aphrodite, ne peux me rendre.
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Mon ange s'en est allé
Les ailes bien déployées
Où est-il et que fait-il ?
Je me languis, inutile...
La pudeur de ses émois
Et la douceur de sa voix
Comment ne plus y penser ?
Me reste qu'à oublier...
Je guette à ma fenêtre
Il reviendra peut-être
J'écoute le silence
Absolu par son absence
Le moindre bruissement d'aile
D'un oiseau dans le ciel
Voilà mon coeur qui s'emballe
l'espoir à nouveau s'installe
Demain, au petit matin
Je regarderai au loin
Au delà de l'horizon
Et je crierai son nom
J'aimerais tant qu'il revienne
Et je me ferais sienne
Pour que je puisse à mon tour
Prendre mon envol sans retour
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"L'amour a ses raisons que la raison ignore"
Moi, la raison et l'amour tout autant, j'ignore,
Car la raison me rappelle à l'ordre
Et l'amour met ma raison en désordre.
Oh je sais bien ce que vous allez imaginer !
Que je déraisonne à ainsi me dévoiler...
Qu'importe ! Jugez-moi ! Tout m'indiffère...
Vous ne pouvez m'obliger à me taire.
Quand bien même, vous oseriez, y parviendriez
Il faudrait alors qu'à mes regards vous échappiez
Car ils sont dignes de ceux de Lucifer
Je vous foudroierais de mille éclairs...
Puis, quand bien même encore, y parviendriez-vous,
De toutes mes folles pensées, qu'en feriez vous ?
Vous ne pouvez les attraper, les lier,
Puis les jeter, les trépigner, les brûler...
Mais de tout cela, il n'en sera rien, n'est-ce-pas ?
Car ma déraison raisonne, vous laisse baba !
Quant à mes fols amours, ils sont ce qu'ils sont
Pour faute de raison qui a ses raisons ....
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Trop longtemps, je n’ai eu d’yeux que pour vous,
Compagnes de mes jours et de mes nuits.
Je me berçais à vos mots les plus doux.
Pas une fois, je ne connus l’Ennui.
Vous me guidiez sur des chemins fleuris
De mille fleurs aux parfums les plus fous.
J’allais de ce pas qui jamais fléchit.
Pas une fois, j’éprouvai de Dégoût.
Je vous aimais comme on aime l’Amour
Qui, muni de son bel arc et carquois,
Vous décoche sa flèche de velours.
Pas une fois, je ressentis l’Effroi.
Puis vint ce jour criant de vérité,
Il m’ouvrit les yeux à sa lumière
Je m’éveillai à la réalité…
Cette fois, je vous su mes Chimères.
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